Deux ans après le début de la pandémie, les conséquences des arrêts de productions impactent fortement toute la chaîne industrielle. Les délais de livraison des machines de process ont été doublés, certains composants électroniques, quant à eux, sont en pénurie.
Face aux limites de la vente du neuf, les fabricants s’adaptent en proposant des machines reconditionnées. C’est le cas de B&D Italia qui propose des presses à comprimés de seconde main, complètement reconditionnées et remises aux normes (cf CFR21 part 11).
Sur ces six derniers mois, trois machines ont été vendues en France (Fette et Kilian). L’usine est intervenue pour remettre au goût du jour la mécanique, l’électricité, l’électronique et tout l’automatisme de contrôle des presses. L’équipe de techniciens SAV est ensuite intervenue sur les sites de production pour effectuer les mises en service des équipements (SAT, IQ/OQ, formation des personnels).
« Bien souvent, les machines sont remplacées alors que mécaniquement, elles sont encore aptes.
Une presse peut aisément fonctionner 15 ans de plus suite à ce type de rénovations. »
Eric Gautier De Lahaut
Un gain de temps et d’argent intéressant pour les laboratoires, puisque l’investissement est plus faible (entre 20 et 75 % de moins) et le délai de livraison de la machine reconditionnée est sensiblement plus court.
Autre avantage, la rénovation des machines existantes ne nécessite aucun aménagement de la structure (bâtiment) contrairement à l’installation d’une nouvelle ligne.
En outre, les machines industrielles reconditionnées présentent une solution à long terme intéressante, puisqu’aujourd’hui, l’évolution très rapide de l’électronique et des interfaces automatiques n’appellent pas forcément le changement de l’outil, en entier.
Enfin, le reconditionnement est un moyen utile de s’engager dans une démarche de développement durable en faveur du maintien des ressources et des matières premières.